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Etude sanitaire de la rivière Laïta - Zones 2956.08.100 et 56.08.100 - Groupes 2 et 3
Longtemps classée C par l’arrêté préfectoral finistérien pour les coquillages du groupe 3, la zone 2956.08.100 (n° 56.08.100 par arrêté préfectoral du Morbihan) atteint une qualité sanitaire de niveau B et un classement B depuis 26/10/2004 [1]. La présence de coques en quantité substantielle et le souci de diversification de la production ont conduit les professionnels de l’établissement mytilicole Romagné à solliciter la création de concessions pour y élever des coques (Cerastoderma edule), coquillages fouisseurs du groupe 2. Afin de s’assurer de la qualité sanitaire de ces bivalves fouisseurs, une étude sanitaire a été initiée à la demande des représentations professionnelles. Par ailleurs, afin de répondre à l’obligation réglementaire de réaliser ces études sur l’ensemble des zones classées (Règlement d’exécution (UE) 2019/627), une étude sanitaire a été réalisée sur les coquillages du groupe 3 (bivalves fouisseurs).
La stratégie d’échantillonnage de l’étude de zone est déterminée sur la base des résultats d’une étude de dossier (identification des sources de contaminations microbiologiques et analyse des résultats des suivis environnementaux existants). L’étude de zone a été menée en réponse à la demande de classement de cette zone par le Comité Régional des Pêches et des Elevages Marins et le Comité de la Conchyliculture Bretagne sud.
Cette étude a permis de faire une synthèse des principales sources de contamination microbiologique des eaux et d’évaluer leurs impacts potentiels sur les coquillages de la zone étudiée. Cinq points de prélèvement de coquillages (deux pour les coques et trois pour les moules) ont été échantillonnés deux fois par mois entre février 2019 et mars 2020, en vue de l’évaluation de leur concentration en Escherichia coli (indicateur de contamination fécale) et chimique.
Les données de l’étude, tant sur les coquillages échantillonnés que sur l’analyse des sources de contamination et les simulations hydrodynamiques, ont montré une qualité sanitaire moyenne « B » globale sur la zone. Mais un secteur plus fragile au sud-ouest est identifié. Ce constat implique un passage de ces coquillages dans un établissement conchylicole agréé pour en assurer la purification avant leur mise sur le marché.
Au regard de l’absence de gisement de coques naturelles (groupe 2) dans la partie nord de la zone, le point d’étude « Laïta amont » sera intégré au réseau de surveillance REMI à une fréquence mensuelle. Tandis que pour le groupe 3, le point « Anse de Stervilin » sera rajouté au suivi déjà existant du réseau de surveillance REMI à une fréquence mensuelle pour les huîtres creuses et les moules.
Mot-clé(s)
Etude sanitaire, Escherichia coli, contamination bactériologique des coquillages, contaminants chimiques, milieu marin, zone de production conchylicole, Finistère, Morbihan, rivière de La Laïta, coques, moules, huîtres, gisement, groupes 2 et 3
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