Copier ce texte
Nouvelle méthode de recherche rapide des salmonelles dans les bivalves
De par leur habitat hydrique et leur mode d'alimentation, les coquillages sont susceptibles d'héberger des bactéries pathogènes responsables de toxi-infections alimentaires parmi lesquelles les salmonelloses imposent une vigilance toute particulière.La technique employée à ce jour ne répondant pas aux exigences de rapidité et simplicité souhaitées par les laboratoires, nous avons testé une nouvelle méthode rapide, associant un pré-enrichissement de courte durée à l'emploi d'une gélose spécifique (milieu de RAMBACH) qui procure une distinction tinctoriale des colonies de salmonelles.Les résultats mettent en évidence les imperfections de la méthode traditionnelle (16% de faux négatifs) dans l'isolement du pathogène pour l'aliment considéré. Ils font ressortir l'intérêt d'y substituer le nouveau protocole (3,1% de faux négatifs) dont les avantages de simplicité, rapidité et fiabilité compensent largement le léger désagrément de la technique à savoir un repiquage en milieu sélectif après 6 à 8 heures d'incubation.La gélose Rambach, élément clef de ce gain de temps entre le prélèvement et le diagnostic, s'avère un outil bactériologique performant en raison des faibles taux de faux positifs (0% dans notre étude) et faux négatifs (1 à 2% selon son auteur) engendrés par des souches atypiques
Mot-clé(s)
Salmonelles, bivalves, techniques, pathogènes
Texte intégral
Fichier | Pages | Taille | Accès | |
---|---|---|---|---|
Version officielle éditeur | 25 | 6 Mo |