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Projet SURF: Etude de la SUvie des rejets de Raies Fleuries
The SURF Project: survivability of discarded cuckoo rays (Leucoraja naevus) in French bottom trawl fisheries
La raie fleurie est l’espèce de raie la plus débarquée en France. Les plus gros contributeurs de ces débarquements sont les chalutiers, dont les rejets sont constitués essentiellement d’individus de moins de 60 cm (longueur totale). Le projet SURF a été mené afin d’estimer le taux de survie des rejets de raie fleurie par les chalutiers français ciblant les poissons démersaux dans les sous-zones CIEM 7 et 8. L’étude a comporté deux volets :
- Le relevé de la vitalité au cours de marées commerciales
- Le suivi de la survie en captivité pendant trois semaines d’animaux échantillonnés par classe de vitalité et transférés dans des bassins à terre
L’expérimentation s’est déroulée en hiver et en été, afin de couvrir une large gamme de conditions environnementale. Y ont été adjoints les résultats de vitalité du pré-projet mené au printemps. Cette étude a également impliqué quatre navires, ce qui a permis d’étudier l’influence des pratiques de pêche sur la survie. Le protocole a inclus des individus contrôles, collectés lors de traits courts, dans le but de s’assurer que la phase de captivité n’entraînait pas de mortalité supplémentaire des raies. La phase de captivité hivernale n’a pas été validée en raison d’une mortalité élevée et régulière dans le temps des individus contrôles. Les résultats de la phase de captivité estivale ont été utilisés pour estimer la survie finale après croisement avec les données de vitalité collectées sur les trois saisons.
Le score de vitalité le plus lié à la survie dans cette étude est score de RAMP (Reflex Action Mortality Predictor). La survie des rejets de raie fleurie s’est avérée dépendante la durée de traîne, de la hauteur de houle, de la température de l’air, de la durée d’exondation et de la présence dans le chalut d’éléments susceptibles d’entraîner des blessures. Le taux de survie finale est compris entre 11,7% et 21,7% en fonction des saisons et navires. Ces valeurs ne prennent toutefois pas compte de l’incertitude liée aux 20% de mortalité des individus contrôles obtenus au cours de la phase estivale de captivité.
Cuckoo ray (Leucoraja naevus Müller & Henle, 1841) is the most commonly landed skate species in France. Landings are mostly contributed by trawlers, with discarded individuals mainly under 60 cm TL. This study aimed at estimating the survival rate of discarded cuckoo ray caught by French bottom trawlers in ICES subareas 7 and 8. It involved two parts:
- Recording of vitality of discarded individuals during commercial fishing trips
- Three-week on-land monitoring of survival of individuals sampled aboard a fishing vessel and held in captivity in aquarium facilities
The study originally involved a winter and a summer captivity phase, in order to cover a wide range of environmental conditions, but due to a high mortality of control individuals during the winter phase, only the results of the summer phase could be exploited. Vitality before discarding was observed aboard fishing vessels in winter, spring, and summer. It was measured according to four different indices, in addition to an injury index. The influence of various external (haul duration, temperature, fishing depth, air exposure, wave height, presence of harmful items in the haul) and internal (size, sex) factors on vitality was assessed.
The RAMP (Reflex Action Mortality Predictor) was the vitality score with the stronger link with survival. Survivorship of cuckoo ray showed to be dependent on haul duration, wave height, air temperature, air exposure, and the presence of potentially harmful items in the haul. Final survival rates (after three weeks) ranged from 11.7% to 21.7%, depending upon the season and vessel sampled. These values do however not account for the 20% mortality of control fish observed in summer.