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Étude concernant l’actualisation, la définition et les exemples de valorisation des races locales, rustiques, menacées.
L’étude visait à actualiser les listes des races menacées d’abandon chez les mammifères de ferme et les volailles (au total, 12 espèces) et étendre le champ de la réflexion à d’autres espèces (abeille, espèces aquacoles).
Cette étude, commanditée par FranceAgriMer a été confiée à INRAE, en tant qu’organisme scientifique reconnu. Outre des chercheurs et ingénieurs de cet institut et des enseignants-chercheurs, elle a mobilisé des ingénieurs d’instituts techniques nationaux ou de fédérations d’organismes gestionnaires de races (voir ci-dessous). Le motif de cette collaboration était double :
* D’une part, il était indispensable d’associer des personnes connaissant de près les enjeux et les conditions de la gestion des races au sein d’un groupe d’espèces donné, afin que les recommandations de l’étude soient adaptées à la réalité.
* D’autre part, certaines données nécessaires à la réalisation de cette étude sont des données privées et il n’est pas possible de récupérer et d’utiliser ces données sans associer les organismes correspondants. A titre d’exemple, on peut citer le cas des petits ruminants, pour lesquels seuls les Organismes de Sélection ont la capacité d’approcher, de façon plus ou moins précise, les effectifs totaux des femelles reproductrices pour la (ou les) race(s) qui les concernent, ou le cas des volailles, pour lesquelles les données zootechniques sont détenues par des associations et/ou un organisme fédératif.
La participation de représentants d’organismes gestionnaires de races à une telle étude soulève immédiatement une question de potentiels conflits d’intérêt. Afin de gérer dans de bonnes conditions une telle situation, les dispositions suivantes ont été adoptées :
* Chaque contributeur s’est engagé oralement à contribuer à cette étude en tant qu’expert Intuitu personæ.
* Au démarrage de chaque séance de travail collectif, le coordonnateur a rappelé cette première disposition.
* En cas de divergence de vues quant à certains choix (de méthode, de critère, …), c’est INRAE qui a tranché.
* Au final, c’est INRAE qui signe le rapport d’étude, en assume les conclusions et les porte devant les instances concernées.
Texte intégral
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