Ce rapport a de nouveau permis de rendre compte de l’évaluation de la contamination chimique selon la méthodologie de la DCE dans les eaux littorales du bassin Seine-Normandie. A partir des données du Réseau d’Observation de la Contamination Chimique du littoral (ROCCH) pour la période 2018-2020, les données ont été traitées selon la méthodologie du Guide relatif aux règles d’évaluation de l’état des eaux littorales dans le cadre de la DCE (2018). Cette évaluation prend en compte les travaux récents de révision ou de proposition de nouveaux seuils de qualité nationaux (VGE), et intègre, comme pour l’Etat des Lieux 2019, des substances complémentaires à la liste des substances DCE ayant des seuils de qualité notamment utilisés par OSPAR. Les résultats montrent que la baie de Seine reste contaminée par les PCB (et notamment le congénère CB118) que ce soit dans les moules (et huîtres) et le sédiment, ainsi qu’en TBT dans l’estuaire de Seine Aval et vers Antifer. Ces résultats concordent globalement avec ceux de la période 2014-2016 utilisée pour l’évaluation de l’Etat des Lieux en 2019. Pour les masses d’eau HT01, HT02 et HT03, leur évaluation sera complétée par l’AESN avec des résultats dans la matrice « eau », selon la méthodologie appliquée aux eaux continentales, avec les seuils définis pour les eaux littorales. Ces seront utilisés dans le cadre de la mise à jour de l’Etat des masses d’eau en 2022 pilotée par l’AESN et discutée lors de comités locaux d’évaluation rassemblant les experts et acteurs de Seine-Normandie. Enfin, ils seront intégrés à l’étude d’impact de comparaison de cette méthodologie strictement DCE appliquée pour l’Etat des Lieux 2019, et la méthode harmonisée pour les directives DCE et DCSMM proposée par l’Ifremer en 2022.