Le Système d’Information Milieu Marin (SIMM) fédère des SI métiers, mis en œuvre pour répondre aux besoins de politiques publiques (Directive Cadre sur le Milieu Marin, contrôle de l’environnement marin, autorisation d’occupation du domaine public maritime…). Il s’appuie sur de nombreux Systèmes d’Informations et applications, mis en œuvre par de multiples organismes. Cette liste n’est pas figée dans le temps et peut être amenée à régulièrement évoluer. L’architecture fonctionnelle du SIMM définie dans le dossier d’urbanisation a défini son périmètre d’intervention en termes de services à rendre et de principes à mettre en œuvre.

Parmi les services attendus du SI, on trouve notamment la mise en œuvre d’interfaces vers des systèmes nationaux (autres SI Fédérateurs) et internationaux (Agence Européenne de l’Environnement, Conventions des Mers Régionales (CMR), Commission Européenne etc.) pour la livraison de divers jeux de données. Ces mises à disposition de données peuvent avoir un caractère réglementaire et sont un enjeu important vis-à-vis des obligations de l’état Français au titre de différents rapportages (Directive Cadre Stratégie sur le Milieu Marin, évaluations régionales au titre de diverses conventions des mers régionales, etc.)

L’enjeu principal de la cartographie des flux est de permettre un meilleur pilotage et un meilleur suivi des appels à données en particulier pour les CMR. Cela se traduit par les trois objectifs suivants :

1. Identifier tous les flux qui alimentent le SIMM dans le cadre des appels à données pour les CMR (CF le document « SIMM - Appels à données pour les CMR - cahier des charges_vf.pdf » livré au titre de la convention avec le ministère en 2022) et en particulier pour alimenter les Quality Status Report (QSR) tous les 6 ans. 

2. Identifier les besoins fonctionnels autour de ses appels à données et y associer les exigences techniques correspondantes.

3. Proposer, in fine, une architecture technique permettant de rationaliser les flux, établir leur traçabilité et améliorer la qualité des réponses aux appels à données.

Le deuxième et troisième point (architecture fonctionnelle et technique) font l’objet du présent document.

Cette synthèse fait écho à la proposition d’architecture technique faite par Ifremer le 10/02/2023 à destination de l’OFB et du Ministère de la Transition Ecologique et de la Cohésion des territoires. Cette proposition d’architecture est factualisée par la présentation « CGI_IFREMER_Proposition_darchitecture_technique-finale-20230210 v1. pdf » livrée au titre de la convention avec le ministère en 2022.