La croissance des mollusques cultivés dans les zones littorales, à faible taux de renouvellement d'eau, semble être limitée, au-delà d'une certaine biomasse, par la disponibilité de nourriture ce qui nécessite d'appréhender le mieux possible les capacités trophiques d'un écosystème. Les différentes sources nutritives pour les mollusques sont analysées. Il apparaît ainsi que les substances organiques d i ssoutes jouent un r6le important pouvant apporter jusqu'à la moitié èe l'énergie nécessaire pour leur méLabolisme. Le matériel particulaire est filtré par le& mollusques, en fonction de sa taille, l'optimum de filtration variant selon les espêces. L'effet négatif sur la production de chair des fortes charges sestoniques minérales est mis en évidence. Le rôle respectif de chaque constituant de la matière organique est analysé. Ainsi les apports trophiques représentés par les bactéries et les détritus organiques sont discutés tandis que les rations phytoplanctoniques sont decrites. En intégrant les courants, une méthode est proposée peur calculer les flux de nourriture, une revue des pourcentages de phytoplancton retenus par les mollusques cultivés dans différents écosystèmes conchylicoles est présentée .

Growth of molluscs raised in coastal zones, where the water exchange rate is low, appears to be limited, once a certain biomass level is attained, by the availability of food, making it necessary to determine as accurately as possible the trophic capacity of an ecosystem. This paper analyses the various sources of food for molluscs. It would appear that dissolved organic substances play a major role, providing up to half the energy necessary for their metabolism. Particulate material is filtered by molluscs in proportion to their size, with optimum filtration rates varying with species. The negative effect on meat production of high mineraI seston rates is demonstrated, and an analysis provided of the respective role of each component of organic matter. The trophic inflow represented by bacteria and organic detritus is discussed, and phytoplankton rations described. A method integrating current factors is proposed for calculating flows of food, and percentages of phytoplankton retained by molluscs raised in various she1lfishculture ecosysterns are presented.