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Etude sanitaire de la Baie du Mont-Saint-Michel Zones 35.06 groupes 2&3, 35.11 groupe 3 et 35.13 groupe 3
Ce rapport final présente l’évaluation de la qualité microbiologique et chimique dans la partie centrale (rivage, bouchot et table) de la baie du Mont-Saint-Michel en vue de son classement sanitaire.
La baie du Mont-Saint-Michel, internationalement reconnue, est aussi une baie à forte vocation conchylicole. Son territoire, bordé par de nombreux bassins versants de petite à moyenne taille (77 à 1100 km²), présente une diversité d’usages pouvant affecter la qualité microbiologique des eaux.
Tant pour la pression démographique qu’agricole, les secteurs immédiats du centre de la baie sont plutôt épargnés du fait que ce territoire présente une forte activité maraichère en lien avec sa configuration géomorphologique (polder). Ces pressions vont croissant à l’Est de la baie vers la Normandie.
Les résultats des différents suivis sanitaires et des modélisations hydrodynamiques disponibles montrent un gradient de contamination croissant d’Ouest en Est, avec des vecteurs bien identifiés. Il s’agit des grands fleuves de fond de baie (Sée, Sélune et Couesnon), pouvant expliquer des pics de contamination sur l’extrême Est des bouchots à moules, et des biez venant de Saint-Benoit et du Vivier-sur-Mer, pouvant toucher le centre de la baie.
Historiquement stables, les qualités sanitaires de plusieurs points de suivi REMI se sont améliorées depuis la fin des années 2010, en parallèle de la mise en place d’un assouplissement des règles d’estimation de la qualité. Des hétérogénéités entre les points de prélèvements sont apparues et posent la question d’affiner la limite de certaines zones.
Cette étude sanitaire a pour but d’évaluer la qualité sanitaire des zones de production du centre de la baie du Mont-Saint-Michel et d’en adapter la stratégie du suivi REMI si nécessaire.
Conclusion pour la 35.06
D’après les résultats de l’étude, la bonne qualité sanitaire de l’ensemble des zones de production du centre de la baie du Mont-Saint-Michel ne tient qu’à quelques pics de moyenne qualité sanitaire. La principale source de contamination du secteur est le biez venant du Vivier-sur-Mer. Cette source peut s’avérer encore impactante sur les points de suivi situé à l’Est de son exutoire.
Afin de permettre aux secteurs les plus stables de bénéficier d’une meilleure qualité sanitaire tout en maintenant un suivi cohérent sur les autres, cette étude propose un remaniement des zones 35.06, 35.11 et 35.13 pour le groupe 2, et de la zone 35.06 pour le groupe 3. Par rapport à la situation actuelle, un point de suivi est arrêté et deux points sont créés.
Conclusion pour la 35.11
La qualité sanitaire de la zone 35.11 est bonne et elle est homogène entre ces points de suivi malgré la présence potentielle de sources de contamination de part et d’autre de celle-ci. Il est proposé de conserver les délimitations de la zone 35.11 actuelle et de ne conserver qu’un point choisi pour des raisons d’accessibilité.
Conclusion pour la 35.13
Tout comme la zone 35.06, la 35.13 subit principalement les contaminations venant du biez du Vivier, sur sa partie Ouest. Mais ces contaminations pouvant toucher la zone au-delà de sa partie centrale, seule une portion à l’extrême Est reste indemne. Il est proposé de conserver les délimitations de la zone 35.13 et d’ajouter le point « Cherrueix 3 » aux deux points déjà présents (« Vieux plan est » et « Cherrueix 1 »).
Mot-clé(s)
Etude sanitaire, Escherichia coli, contamination bactériologique des coquillages, contaminants chimiques, milieu marin, zones de production, baie du Mont-Saint-Michel, département 35, Ille-et-Vilaine, groupe 2 et 3, palourde, moule, huitre.
Texte intégral
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Version officielle éditeur | 97 | 4 Mo |