Etude de deux variétés de Crassostrea gigas Thunberg leur acclimatation en rivière d'Etel (Morbihan)

Type Thèse
Date 1976
Langue(s) Français
Auteur(s) Auger Christian1, 2
Université Université de Paris VI
Discipline Océanogaphie. Mention Biologie
Directeur de thèse P. Dracht
Co-directeur Marteil L.
Financement ISTPM
Résumé

De 1970 à 1972, les élevages de Crassostrea angulata Lamarck furent décimés. Ce phénomène apparut d'abord en Bretagne, provocant vers la fin de l'année 1970, leur disparition à Etel et Penerf. Puis en 1971, les centres de Paimpol, de Cancale, du Croisic et de Mesquer furent touchés. Une légère mortalité réapparut en Bretagne au début de 1972. Les premières huîtres frappées furent les C. angulata importées du Portugal. Elles présentaient pourtant jusque là une croissance satisfaisante. Celles originaires de France semblèrent mourir moins massivement. Pour reconstituer leurs élevages, les ostréiculteurs avaient importé des Crassostrea gigas Thunberg, communément appelées huîtres japonnaises Introduites massivement à partir de 1969, cette huître n'a jamais été touchée par cette mortalit  , même lorsqu 'elle était élevée dans les centres consacrés aux C. angulata ou huîtres portugaises. Les résultats satisfaisants obtenus avec ces importations ont favorisé l'abandon des C. angulata. Certes du fait de leur introduction en France sous forme de naissain fixé sur coquille collectrice, les C. gigas demandent plus de travail aux ostréiculteurs, mais pour l'instant cette difficulté est largement compensée par une croissance plus rapide. Le naissain de l'huître japonnaise importé en France provient pour sa plus grande part du Japon et plus précisément de le Baie de Sendai, s'ouvrant sur l'Océan Pacifique à une latitude voisine de 38° N. Dans cette baie le captage et l'élevage se répartissent suivant plusieurs centres. Le naissain de la Baie de Sendai donne rapidement de grandes huîtres dont le volume de chair est assez faible. En France est parvenu aussi du naissain de C. gigas originaire des centres ostréicoles d'Hiroshima. Les huîtres d'Hiroshima, à la différence de celles de Sendaï, ont en Bretagne une croissance moins rapide mais un volume de chair supérieur. La croissance rapide du naissain originaire de la Baie de Sendai présente un inconvénient. En effet, si au moment des fêtes de fin d'année, période de la plus forte vente, les huîtres de cette origine n'ont pu être commercialisées  soit parce qù'ellles n'ont pas été vendues, soit parce qu'elles étaient trop petites, l'année suivante elles risquent d'être trop grosses pour la vente. Ceci entraine l'augmentation des quantités d'huîtres de grande taille.  L'ostréiculture n'ayant pas encore la maîtrise de la croissance des huîtres, il était tentant de chercher une solution à ce problème. La solution pouvait être apportée par l'introduction d'une variété de C. gigas présentant la même résistance que la variété de Sendai aux mortalités affectant les C. angulata mais dont la croissance moindre permettrait d'augmenter les réserves d'huîtres de petites tailles. Les huîtres en provenance d' Hiroshima pouvaient présenter ces caractéristiques : résistance aux mortalités des C. angulata et taux de croissance moyen. De plus, leur chair est de meilleure qualité. Nous avons donc voulu voir s'il était intéressant d'associer à l'élevage des huîtres de Sendai celui des huîtres d'Hiroshima. Pour cela, nous avons comparé entre elles les deux variétés élevées suivant deux techniques différentes. Enfin nous  avons étudié et comparé l'évolution de la gamétogénèse en milieu naturel et observé l'influence de certains paramètres sur la sexualité des C. gigas de Sendai

Texte intégral
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Comment citer 

Auger Christian (1976). Etude de deux variétés de Crassostrea gigas Thunberg leur acclimatation en rivière d'Etel (Morbihan). PhD Thesis, Université de Paris VI. https://archimer.ifremer.fr/doc/00440/55124/