Observatoire national du cycle de vie de l’huître creuse en France. Rapport annuel ECOSCOPA 2018
Autre(s) titre(s) | National network of the life cycle of the cupped Oyster in France. ECOSCOPA Annual Report 2018 | ||||||||
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Type | Rapport scientifique | ||||||||
Date | 2019-03 | ||||||||
Langue(s) | Français | ||||||||
Référence | RBE/PFOM/PI 2019-1 | ||||||||
Auteur(s) | Fleury Elodie![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
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Contributeur(s) | |||||||||
DOI | 10.13155/74654 | ||||||||
Editeur | Ifremer | ||||||||
Mot-Clé(s) | Huître creuse, Physiologie, Génétique, Écologie, Réseau National | ||||||||
Résumé | Occupant une place de premier ordre dans les paysages côtiers français, l’ostréiculture est le premier contributeur de la filière aquacole française avec une production estimée à 85000 tonnes ces dernières années. Pourtant, depuis 2008, cette espèce est affectée par des épisodes de mortalités massives et récurrentes déclenchées par la présence d'agents infectieux viraux (de type Herpes virus OsHV-1 μVar) en conjonction avec des facteurs environnementaux (i.e. élévation de la température). Cette infection virale induit une altération des défenses antimicrobiennes ainsi qu'une déstabilisation de son microbiote. Ce processus conduit à une infection secondaire par des bactéries opportunistes potentiellement pathogènes qui se multiplient rapidement entrainant des dommages tissulaires irréversibles conduisant à la mort de l’animal. En parallèle et bien que mal renseignées, ces phénomènes de mortalités touchent aussi les nombreux bancs sauvages présents sur la côte française. Or, la filière ostréicole repose sur un approvisionnement en naissain qui provient majoritairement du captage naturel, pratiqué désormais dans plusieurs bassins ostréicoles. Cependant, sur tous ces secteurs, la reproduction et le recrutement présentent des performances très variables d'une année à l'autre. Ce contexte de crise (épisodes de mortalités, défaut du recrutement, variabilité de la croissance...) nécessite la mise en œuvre de moyens d’observation pertinents à l’échelle nationale permettant de mesurer objectivement au travers de différents proxys l’état général de santé des populations d’huîtres cultivées et sauvages, et ce pour les différentes phases sensibles de leur cycle de vie (reproduction, écologie larvaire, recrutement, croissance, survie). |
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Résumé en anglais | Occupying a prime position in the French coastal landscape, oyster farming is the leading contributor to the French aquaculture sector with an estimated production of 85,000 tonnes in recent years. However, since 2008, this species has been affected by recurrent massive mortality episodes triggered by the presence of viral infectious agents (of the type Herpes virus OsHV-1 μVar) in conjunction with environmental factors (i.e. temperature rise). This viral infection induces an alteration of the antimicrobial defenses and a destabilization of its microbiota. This process leads to secondary infection by opportunistic bacteria that are potentially pathogenic and multiply rapidly, causing irreversible tissue damage leading to the death of the animal. At the same time, these mortality phenomena, although poorly documented, also affect the numerous wild oysters present on the French coast. However, the oyster farming industry relies on a supply of spat that comes mainly from natural catchment, which is now practiced in several oyster areas. However, in all these sectors, reproduction and recruitment performances vary greatly from one year to the next. This crisis context (mortality episodes, recruitment failure, growth variability, etc.) requires the implementation of relevant observation means on a national scale to objectively measure the general state of health of cultivated and wild oyster populations through different proxy, for the different sensitive phases of their life cycle (reproduction, larval ecology, recruitment, growth, survival). |
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Texte intégral |
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